nous devons passer la nuit à l'auberge de l'Orme.

Nous arrivons devant l'auberge à 17h30 elle n'ouvre qu'à 18h30, nous posons les vélos devant l'auberge et partons visiter le village ; des moulins, des lavoirs, des belles demeures pas toujours en très bon état. Nous revenons à l'auberge où la gérante est arrivée. Elle nous montre la chambre bien dans son jus, comme nous l'avions imaginé Auberge à l'ancienne. Elle nous informe que nous serons les seuls hébergés ce soir. Petite sieste bien réparatrice avant d'attaquer l'apéro sur la terrasse devant l'auberge sous le magnifique frêne pleureur. Il y a un peu d'animation, quelques touristes et les gens du coin. Le dîner est copieux, entrée, plat, fromage, dessert, nous sommes bien calés. Les derniers à quitter la terrasse et à monter dans notre chambre pour une bonne nuit réparatrice au bord de la rivière.


7/08


Réveil à 8h après une bonne nuit, petite douche avant de descendre pour le petit-déjeuner. La gérante nous attend, petit déjeuner sur la terrasse au soleil il fait bien meilleur aujourd'hui. Le petit-déjeuner est aussi copieux que le dîner, confitures maison, croissants. Nous échangeons avec la gérante qui nous indique que l'orme a été remplacé, il y a 37 ans par le frêne pleureur qui a pu pousser bien vite du fait de la présence d'un puits sous la maison et de la rivière en proximité. Il joue vraiment un rôle fondamental d'ombrelle durant les journées chaudes. La gérante est arrivée il y a 38 ans, elle compte prendre sa retraite et vendre d'ici deux, trois ans. Elle travaille bien suffisamment pour elle seule. L'été le tourisme, l'hiver les ouvriers de passage sur le territoire pour la maintenance des usines, les poulaillers, porcheries, des exploitations agricoles. L'activité dans le coin se situe surtout à Clamecy, usine chimique, assemblage de phares de vélos pour Decathlon et pas mal d'agriculture.

Sur les panneaux d'affichage de la mairie il est indiqué que l'attribution des droits d'affouage se fera à partir du 15 août il s'agit des droits de prélever du bois sur des parcelles communales.


Nous devons reprendre la route plus de 50 km nous attendent. Nous quittons notre petite auberge et revenons sur le canal du Nivernais.